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Fidèle, alias Fifi, vit dans une famille plutôt atypique : un père gangster, une mère qui déraille et une joyeuse tribu en guise de frères et sœurs. Dans leur bar appelé « Le bout du monde » au cœur de Belleville, on y croise ce petit monde en effervescence sous lequel on tombe tout de suite sous le charme. A l’adolescence, Fifi se retrouve dans un lycée des beaux quartiers parisiens où elle rencontre la personne qui, elle, vit dans une famille supra-fonctionnelle. Et les contraires s’attirent…
On a beaucoup de mal à quitter cette famille pleine de vie et de couleurs, ce flot de rires, de chants, de tristesse et de bonheur.
Un véritable coup de cœur, hymne à la vie et à la différence !
Jeanne, Basile, Alison, Lucie, Jules, Marc et Tonio. Ces sept-là veulent bouger les choses, changer ce monde où ils ne trouvent pas leur place. Ce monde capitaliste où les minorités courbent le dos sans être entendues ni comprises. Ils sont décidés à ne plus rester dans l’ombre. C’est lors d’une manifestation qu’ils se rencontrent et décident de vivre ensemble. Dans leur squat, ils vont pouvoir s’épanouir, faire fleurir les débats, mais aussi se contredirent, douter, tomber amoureux…
Une lecture coup de poing, magnifique roman où se mêle le destin de sept personnages qui refusent de fermer les yeux et décident de se battre. C’est aussi un livre sur l’amour, celui qui vous fait chavirer, qui vous bouleverse à jamais.
Sam a une vie plutôt bien remplie. Entre son projet de graffs sur les murs de Paris, les chorales au cimetière du Père Lachaise qu'il mène en hommage aux SDF disparus et ses parties d’échecs avec sa logeuse, il n'a pas de temps à perdre.
Mais sa routine va être bousculée par Lilibelle, une petite fille de six ans échappée de son foyer. Elle a décidé, quoiqu'il arrive, que Sam serait sa nouvelle famille. Sur un coup de tête malheureux, le jeune homme la prend sous son aile, mais il est bientôt recherché par la police, alertée de la disparition de l’enfant. Sam doit alors redoubler de vigilance, déjà mis en danger par ses graffs nocturnes.
Un récit tendre et bienveillant dont on ressort ému par cette relation touchante, pleine de sensibilité et d’humanité.
Cet été, Gabriel accompagne sa mère dans un domaine de riches châtelains où elle est employée comme domestique. Féru d’ornithologie, il décide de traverser la lande et les marais de l’immense propriété, mais ses plans d’exploration vont être perturbés par l’arrivée des petits-enfants du comte et de la comtesse.
Gabriel, attiré par Eléonore et son charme envoûtant, décide de tout faire pour parvenir à la séduire....
Jo Witek a le don de nous embarquer dans des histoires prenantes où une tension s’installe progressivement dans le récit jusqu’à créer un sentiment de malaise.
Difficile de lâcher ce thriller psychologique à l’atmosphère pesante et qui nous offre à la fin une chute tout à fait déstabilisante !
Comment Simon Péretti devenu le garçon le plus populaire de son lycée en si peu de temps, peut-il être maintenant le paria que tous humilient ? En voulant garder pour lui ses secrets et son histoire d’amour avec Dune, une jeune fille insaisissable et lumineuse, il se met à dos ses camarades de classe et même ses deux meilleurs amis. A l’heure où facebook est une façade publique ouverte à tous, son intimité est mise à prix…
Chronique d’une adolescence chamboulée par l’impact des réseaux sociaux, des premières histoires d’amour et des amitiés d’enfance qui s’étiolent, Le cœur est un muscle fragile est un très beau roman porté par une écriture sensible et poétique. A travers le regard de Simon, en proie à des grandes questions, des doutes, des égarements, Brigitte Samdja fait le portrait des jeunes d’aujourd’hui avec justesse et émotion.
Drew est un ado de 17 ans qui vit mal le comportement de son père, un homme bourru et macho, qui ne semble pas très attaché à son fils. A chaque fois qu’il croise son regard, il est projeté huit ans plus tôt, le jour de l’accident, où son père a déversé son racisme, telle une gifle mordante et humiliante sur le visage de Drew. Depuis cet événement, la rancœur est bien présente et gonfle jusqu’à éclater le fameux jour J.
Toute la force de ce roman réside dans la construction de la narration, très découpée et qui nous maintient en haleine en remontant progressivement des neuf ans jusqu’à l'adolescence de Drew , tout en faisant des nombreux va-et-vient entre les différentes périodes de sa vie. Et puis il y a Sky, cette fille si étrange et solaire...
Un très beau texte qui exprime au mieux l'adolescence et ses doutes.
Alors qu'ils s'apprêtent à tuer le célèbre bandit Butch Cassidy, deux frères décident qu'ils peuvent attendre le lever du jour et prendre le temps de nous raconter l'origine de ce meurtre à venir. Ils commencent ainsi le récit de la vie de leurs ancêtres sur plusieurs générations.
Comme il avait pu le faire avec son précédent roman Trois vies d'Antoine Anacharsis, Alex Cousseau nous emporte dans un magnifique roman d'aventures et une véritable saga familiale. De l’île de Pâques au Chili jusqu'à la Patagonie, le lecteur est emporté par la folle destinée des personnages.
Toujours dans son style à la fois classique et percutant, nous nous laissons entrainer à la manière des récits de Stevenson ou Jack London.
Comme si être un ado en pleine crise d’acné et avoir un prénom à rallonge ne suffisait pas, Moses Laufer Victor Léonard a aussi une jambe qui part en vrille. Une jambe qui l’oblige à porter une béquille envahissante et qui le range dans la catégorie des « empêchés », comme a si bien l’habitude de le qualifier sa professeure d’histoire. Depuis un an, Moses étouffe dans son corps qu’il ne contrôle plus et son handicap lui rappelle constamment sa faute. Son quotidien est chamboulé lorsqu’il rencontre Ratso, un Indien de son lycée qui le surnomme alors « Tige brisée ». Ces adolescents écorchés par leur passé vont peu à peu se livrer, laisser échapper leur colère incomprise, et faire route ensemble vers Pine Ridge, la réserve de Ratso, où ils pourront enfin se libérer de leurs secrets.
Les petits orages est un road-trip sensible et poignant, tout en restant léger, au cœur du Dakota du Sud.
Tania est une fille de 14 ans, un peu gothique et rebelle sur les bords, vivant seule avec sa mère, qui elle, se passionne pour les livres et les confitures. D'habitude très complices, le comportement de la mère de Tania va changer subitement. Intriguée, Tania fouille dans l'historique de l'ordinateur, et découvre que sa mère est atteinte d'un cancer du sein. Ensemble, les deux femmes vont devoir faire face à ce « crabe » qui ronge sa mère de l'intérieur, et rester fortes face aux regards et jugements des autres.
Sujet peu voire pas du tout traité en littérature adolescente, Anne Percin relève le défi de parler du cancer du sein avec brio. Elle décrit avec un certain sens du réalisme le parcours que ces deux femmes vont devoir affronter, et réussit à parler de tout ça sans tomber dans le dramatique, toujours avec une pointe d'humour et de dérision.
Gros coup de cœur pour ce texte efficace et vraiment très touchant !!
Élise Fontenaille est une de nos auteures chouchous. À chaque fois, avec ses textes courts et percutants, elle parvient à nous émouvoir et nous faire découvrir un fait social ou historique méconnu. Le garçon qui volait des avions, Banksy et moi, Les trois sœurs et le dictateur, pour n'en citer que trois font partie de nos livres phares pour les ados.
Son dernier roman Eben ou les yeux de la nuit fera également partie de ceux-là.
Nous voici embarqués dans l'histoire d'Eben, un jeune Namibien d'aujourd'hui issu de la tribu des Hereros. Malgré sa peau sombre, il possède des yeux bleus étonnants pour un africain. Peu à peu, on découvrira avec horreur l'histoire de son origine et de sa particularité.
Elise Fontenaille revient avec ce roman choc sur une partie de l'histoire namibienne quasiment inconnue. En 1904 en effet, un général sanguinaire Lothar von Trotha et son armée ont perpétué l'un des premiers génocides de l'histoire contre le peuple local des Hereros. Plus tard il fera de même avec les Namas, l'autre ethnie majoritaire de Namibie. La population namibienne sera décimée, les quelques survivants seront parqués dans des camps de concentration et étudiés par les scientifiques comme des animaux. On évoque parfois la possibilité que le massacre réalisé par Von Trotha ait inspiré quelques années plus tard un autre génocide, celui des juifs par l'Allemagne nazie.
La force de l'écriture de Élise Fontenaille est de nous entrainer une nouvelle fois dans des faits méconnus et de nous les faire découvrir par l'intermédiaire de personnages émouvants et attachants.
Mila a 17 ans et s'apprête à passer ses vacances dans la maison familiale sur l'île de Lampedusa, avec ses parents. Mais elle n'a nullement envie de passer cette période estivale avec eux, tentant tant bien que mal de fuir le mauvais souvenir d'un drame familial. Ses vacances vont complètement changer lorsqu'elle rencontre Paola, une jeune fille de son âge avec qui elle va nouer une amitié qui lui fera ouvrir les yeux sur beaucoup de choses.
Surtout car Lampedusa n'est pas seulement une petite île tranquille de vacances : c'est aussi la porte d'entrée sur l'Europe pour des milliers de réfugiés clandestins.
Annelise Heurtier donne voix à ces laissés pour compte au fil des chapitres, et les humanise autant qu'elle le peut. Un hymne à la vie dans ce monde si terrible.
La Théorie de Maslow classe les besoins humains selon cinq catégories : besoins physiologiques, de sécurité, d'amour, de reconnaissance et enfin, au sommet, c'est l'accomplissement de soi. Partant de cette théorie, Caroline Solé invente un jeu de télé-réalité : « la pyramide des besoins humains ». Les participants doivent, par des textes et des photos, prouver aux autres participants qu'ils remplissent bien les différents critères de cette théorie. Lorsque Christopher Scott, un jeune garçon qui a fui sa famille pour vivre dans les rues de Londres, s'inscrit, il ne se doute absolument pas qu'il deviendra la prochaine vedette de ce show télévisé. À ses risques et périls...
Ce premier roman est une excellente surprise ! Caroline Solé traite de la question de la place des médias au sein de notre société d'une façon remarquable, sans en faire trop et en restant abordable pour un jeune public. Elle possède une force d'écriture puissante, qui nous donne envie de lire ce roman d'une traite. Coup de cœur !!
